Voilà longtemps que l’idée de création de cette page me titillait et voilà qu’elle voit enfin le jour.
Le but de cette page est donc de répertorier mes/nos escapades en faisant partager nos découvertes, bons plans ou autres expériences « touristiques » sous l’aspect de mini reportage photo que ce soit dans le domaine du patrimoine historique, l’hébergement, la restauration, l’art, la culture, les visites d’un pays étranger ou tout simplement de l’une de nos régions.
Je ne manquerai pas de dresser un parallèle avec un jeu de société dès que l’occasion se présentera et cela arrive plus d’une fois lors de mes visites (déformation ludique oblige) !
Bonne lecture et n’hésitez pas à laisser un commentaire ou n’importe quoi qui vous passe par la tête en réaction à la découverte de cette page !
STREET ART à GRENOBLE
Dimanche 2 Juillet 2017
C’est au détour d’une balade solitaire en vélo que je suis tombé complétement par hasard ce matin sur une multitude de fresques murales assez fraiches pour certaines sur la piste cyclable grenobloise longeant l’Isère, pas très loin de la gare.
J’avoue que cet art me dépasse complétement et je n’en suis pas adepte mais là, il faut reconnaitre qu’il s’agit d’œuvres artistiques originales et très réussies que je ne pouvais garder pour moi.
J’ai donc décidé de vous faire partager cette curiosité en vous présentant les différentes fresques que j’ai photographiées.
En continuant mon périple de cyclo-touriste vers la gare, j’ai passé un peu de temps dans une brocante (suffisamment pour acheter 2 BD) et découvert d’autres peintures sur des pans de maisons entiers, donc beaucoup plus grandes, le long du cours Berriat à Grenoble.
Après renseignement pris sur la toile, toutes ces œuvres sont issues du festival « Street Art » de Grenoble qui s’est déroulé du 7 au 27 Juin, qui offrait entre autres des balades urbaines pour découvrir les différents sites.
Le rendez-vous est pris pour ne pas manquer l’édition 2018 !
En attendant, il est possible en consultant le site pour s’organiser une promenade instructive qui devrait révéler d’autres bijoux muraux, une manière originale de visiter la ville.
L’office du tourisme de Grenoble propose d’ailleurs ce circuit intitulé « Découverte du Street Art » les mardis soir de 18h à 19h30 du 11/07 au 29/08 (sauf le 15/08) puis certains vendredis de Septembre à Novembre 2017 ! Plus d’infos via ce lien.
Voici donc la galerie photo qui pourrait s’étoffer suite à d’autres découvertes : bon visionnage !
LE CARNAVAL VÉNITIEN D’ANNECY
Week-end du 11-12 Mars 2017
La ville d’Annecy s’est transformée en petite Venise cette semaine et ce week-end grâce à son carnaval vénitien durant lequel on a fait de belles rencontres costumées plus belles les unes que les autres.
Le surnom de « Venise des Alpes » à la ville savoyarde n’a jamais été aussi réaliste que ce week-end : les ruelles étroites, les quais des canaux et l’esplanade du lac ont accueilli dans un cadre idéal les participants à ce défilé de personnages « brodés ».
A noter que ce carnaval voit le jour chaque année grâce à l’association ARIA74 qui a initié un jumelage entre l’Italie et la ville d’Annecy.
Le beau temps était au rendez-vous et la magie de ces passionnées a vraiment opéré en proposant des personnages masqués hauts en couleur, jouant de leur personnage et se prêtant au jeu des photographes professionnels ou en herbe comme votre serviteur.
Voici donc mes personnages préférés croisés ce week-end :
Voici maintenant le reportage photo : bon visionnage !
INITIATION ŒNOLOGIQUE
Mercredi 14 Octobre 2015
Que signifie le mot œnologie ? Si vous êtes amateur de vin, vous connaissez plus ou moins la définition de ce terme, la définition exact étant : l’œnologie est la science qui a pour objet l’étude et la connaissance du vin.
Ce domaine, comme celui du monde ludique, est vaste, très vaste…, très varié aussi ! Il est donc impossible de tout connaître et difficile d’y voir très claire (surtout après plusieurs verres…) mais d’un autre côté, tant de diversité incite à la découverte de cette science que l’on peut pratiquer à différents niveaux et dotée d’une convivialité plus que plaisante puisque l’on apprécie la plupart du temps à plusieurs les saveurs d’un bon vin (boire seul, c’est aussi possible mais nettement moins sympathique par manque de partage).
Même si en tant qu’amateur de vins depuis toujours, je possède certaines bases , je savais qu’elles allaient être mises à dur épreuve lors de cette initiation œnologique proposée à l’hôtel restaurant Le Chavant, auberge familiale depuis 1852 à Bresson (près de Grenoble) et dispensée par le sommelier de l’établissement.
Tout commence par une visite de la cave du restaurant dans laquelle des milliers de bouteillent dorment, attendant sagement leur heure de débouchage et de dégustation.
Certaines d’entre elles désespèrent d’ailleurs puisque une vitrine arbore fièrement la collection familiale avec des bouteilles datant pour les plus anciennes de la fin du 19ème siècle.
Le sommelier nous décrit les différents aspects historiques de la cave avec des allers-retours dans différents coin de France et des termes bien spécifiques lié à cette science et donc pour la plupart nouveaux à mes oreilles (et celles de mes co-participants) si bien que le suivre n’était pas toujours facile : le ton était donné et le désir d’en apprendre plus est intensifié d’entrée de jeu.
La dégustation se déroule ensuite dans une salle de dégustation des salons privés de l’hôtel restaurant et nous sommes 19 personnes néophytes (dont mon épouse et deux collègues) autour d’une grande table agrémentée de couverts, crachoirs, eau plate, 2 verres en forme de ballon. Nous abreuvons le discours du sommelier, écoutant et appliquant ses conseils lors de chaque vin successif dégusté , le tout accompagné de petits plats plus succulents les uns que les autres.
Quelques feuilles photocopiées nous aident dans notre démarche de dégustation qui se déroule pour chaque vin proposé à l’aveugle en 3 étapes d’analyse sensorielle :
- l’examen visuel pour déterminer sur fond blanc de préférence l’intensité et les nuances au niveau de la couleur du vin, sa limpidité, sa brillance, sa densité apparente par l’examen des larmes : en inclinant le vin, il laisse des larmes plus ou moins épaisses sur les rebords internes du verre)
- l’examen olfactif se déroule en faisant tourner le vin dans le verre afin qu’il dégage ses odeurs. Il permet de relever au nez son intensité aromatique globale, ses qualités et son caractère en classe d’odeurs : fruits frais-fruits transformés (sec, cuits), fleurs-végétaux (herbes, feuille), épices, odeurs empyreumatiques (saveur et odeur fortes que contracte une matière organique soumise à l’action d’une forte chaleur : torréfaction, fumé, brûlé), autres odeurs éthérées.
- l’examen gustatif : la mise en bouche donne lieu à une explosion des saveurs qu’il faut réussir à définir et classées en 4 grandes groupes de sensations gustatives : acidité, tanin, alcool et moelleux. Viennent ensuite une ribambelle de termes pour l’évaluation de l’équilibre du vin, termes différents pour les blancs/rosés et les rouges.
- pour l’équilibre des blancs et rosés (termes listés du moins équilibré vers le plus équilibré) : agressif, aqueux, pâteux, anguleux, tendre, ample, étoffé
- pour les rouges (termes listés du moins équilibré vers le plus équilibré) : désossé, austère, tendre, charpenté, charnu, puissant
La persistance aromatique intense (P.A.I.) est également évalué lors de l’examen gustatif, exprimé en secondes ou caudalies : il s’agit de la durée de persistance du goût du vin en bouche.
Note / définition : en œnologie, une caudalie est une unité de mesure qui exprime la durée d’expression en bouche des arômes du vin, elle se mesure après avoir avalé ou recraché le vin lors de sa dégustation. Il convient alors de ne pas faire circuler d’air (respiration), qui modifierait la perception.
L’analyse sensorielle s’achève par la conclusion en terme d’harmonie et la notation globale du vin sur une échelle de très bon (1) à très mauvais (7).
La quantité des échantillons servie pour la dégustation est à moins d’un tiers du verre qui n’est pas toujours terminé (boire ou conduire…), le reliquat finissant dans l’un des crachoirs.
Voici la liste des vins goutés ce soir là, par ordre de dégustation:
Bourgogne blanc, Pouilly Fumé, Les Pierres Fines, 2014
Blanc, Mâcon Azé, Domaine de la Garenne, 2013
Côte du Rhône Blanc, Lirac, Château Saint-Roch, Brunel (13.5%)
Touraine Rouge : Château de la Cour, Nicolas Grosbois, Gamay
Côtes du Rhône rouge, Beaucastel, 2012
Bourgogne Gevray Chambertin, Château de Marsannay, 2012
Blanc moelleux : Vouvray, Marc Brédif 1990 (une vraie tuerie, m’a rappelé le coteau du Layon, dégusté sur un dessert chocolaté).
Au niveau des petits mets très fins accompagnant la dégustation et servis individuellement, je ne me souviens plus des noms mais me rappelle très bien des saveurs excises et raffinées, notamment celles de la crème brûlée au foie gras et le petit plat de langoustines : vraiment excellent.
En résumé, on a profité d’une initiation œnologique très intéressante dans un lieu cossu et charmant, accompagné de plats fins. Bref, on a passé une super soirée en en apprenant un peu plus sur l’œnologie. Il nous reste à mettre en pratique et participer à d’autres séances plus spécifiques.
ESCAPADE EN TOURAINE
Semaine du 18 au 25 Avril 2015
La joie de retrouver les châteaux de la Loire est intense, surtout après la super semaine passée et mon anniversaire qui a occasionné plusieurs événements inattendus : un article délirant sur mon profil ludique sur mon site ludique préféré Ludovox et le petit anniversaire surprise organisée par mon épouse au restaurant. Ces châteaux, je les ai pourtant déjà visités plusieurs fois : enfant, en famille accompagnant mes parents avec des souvenirs inoubliables durant un marathon d’hôtel en hôtel couvrant les châteaux les plus prestigieux mais aussi en grand ado entre amis (Alex, Bollox et mon frère Fred) durant un séjour jalonné d’autres grands moments bien différents mais tout autant nostalgiques comme l’exploration de souterrains et notre campement en caravane moisie à Montreuil-Bellay (sud d’Angers) !
Une particularité : ces escapades se sont toujours déroulées durant les vacances de printemps et cette fois encore, notre nouveau séjour ne déroge pas à cette règle. Il faut dire que cette période est propice à la découverte de la région riche en patrimoine : la nature est en ébullition et le climat bien agréable. Seul petit hic, c’est la basse saison et certains sites n’ont pas encore ouvert leurs portes.
Nous partons en famille accompagné d’un couple d’amis et leurs enfants, direction l’Indre et Loire au sud-ouest de Tours et des visites variées au programme que je propose de vous relater !
Notre hébergement : résidence Léo Lagrange à Azay-le-Rideau
La résidence est constituée de plusieurs maisonnettes dans un centre piétonnier calme et doté notamment d’une piscine couverte chauffée , spa de remise en forme (hammam, sauna), d’un terrain de tennis, d’une aire de jeux pour enfants et d’un garage à vélo commun.
L’accueil est correct sans plus et la location d’un duplex pour 4 à 6 personnes très pratique car il est bien équipé en électroménager (lave vaisselle , micro-ondes, TV…) avec une pièce de vie et cuisine ouverte en bas et 2 chambres + salle de bains en haut. Une terrasse avec salon de jardin vient agrémenter le tout : bien utile pour l’apéro avec nos amis voisins !
L’absence de voitures à l’intérieur même du centre le rend calme et tranquille : les enfants peuvent jouer dehors avec leurs nouveaux amis, déambulant sur vélos et trottinettes. Une ambiance un peu camping et convivial s’instaure en début de soirée (grâce à un temps très clément), renforcé par la présence à l’extérieur du centre d’un camion proposant des frites dont le tenancier belge est plus que sympathique ! Il a essayé un soir de nous donner des explications pour rejoindre un bar, on a rien compris mais bien ri !
L’avantage de ce point de chute est aussi sa situation géographique à 20 kms au sud de Tours : il se trouve à la croisée de plusieurs autoroutes proches permettant de facilement rayonner dans la région, sans compter que la ville d’Azay-le-Rideau est plutôt accueillante et abrite (déjà) un fort beau château arrosé par l’Indre : à découvrir en partant à pied de notre lieu de résidence !
Jour 1 : Langeais
Nous découvrons en matinée le marché de Langeais , gros bourg en bordure de Loire, afin de nous approvisionner en victuailles fraiches et commencer à goûter aux spécialités du terroir (voir de plus loin) : charcuterie, rillettes, pommes, vins, salade, fromage et j’en passe et des meilleurs.
Niveau gastronomie, la région est plutôt bien placée (et c’est un Lyonnais qui parle 🙂 ). Rabelais et son Gargantua l’ont rendue célèbre. La tarte des soeurs Tatin, les macarons de Cormery, une variété inégalée de charcuteries en font l’une des régions françaises dont la gastronomie est la plus renommée.
Ses châteaux du bord de Loire, bijoux de la Renaissance, ont abrité les rois de France en villégiature. Les souverains n’ont pas manqué en retour de promouvoir les produits de son terroir, dont ils étaient extrêmement friands.
L’image du Gargantua se repaissant dans les produits de la bonne chère tourangelle nous est familière…
Langeais possède aussi un beau château et un parc que nous visitons dans l’après-midi.
En attendant la visite guidée, nous nous promenons dans le parc tout en longueur qui est vraiment agréable.
Un événement important de l’histoire de France s’est déroulé entre les murs du château : le mariage en catimini d’Anne de Bretagne au roi de France Charles VIII en 1491, marquant le rattachement de la Bretagne au royaume de France.
La cérémonie est reconstitué dans la grande salle du château avec un court son et lumière animé autour des personnages en cire représentant les principaux protagonistes.
Un autre château malheureusement encore fermé au public pendant cette basse saison : le château de la Chatonnière, situé entre Langeais et Azay-le-Rideau.
Cette visite m’ouvre l’appétit pour rejouer aux chevaliers de la table ronde, Caylus, A l’ombre des murailles pour l’aspect château-fort ou bien au testament du duc de Crécy qui donne une bonne idée de l’importance des « unions » royales par intérêt, tout comme ceux plus tard de la noblesse au 17ième & 18ème siècle, réel thème du dernier jeu cité.
Jour 2 : Zoo de Beauval
Presque tout le monde a été ravi de visiter ce zoo et classé parmi les plus intéressants d’Europe. En effet, je n’ai pas été totalement convaincu en saturant sur la fin de journée alors que ce zoo possède une bonne réputation en offrant une visite divertissante et intéressante avec pas mal d’atouts (et surtout des animaux) en main !
Il accueille en effet un nombre hallucinant d’espèces puisqu’il regroupe près de 6000 animaux qui se reproduisent parfois malgré les contraintes de la captivité, un peu comme dans le jeu Zooloretto. La preuve : une nurserie est prévue dans le parcours de la visite !
Il faut dire que les animaux sont « chouchoutés » et libres de leur mouvement dans de grands espaces visibles sous différents angles, au plus grand plaisir des visiteurs.
Le zoo exhibe fièrement la présence d’un couple de pandas géants (prêtés par la Chine) dans un vaste domaine de décors de ce même pays, accueillant également les koalas.
Le zoo est d’ailleurs bien agrémenté au niveau des accès piétonniers, des plantes d’ornement naturelles et une végétation bien entretenue, différente selon les parties du parc. Je ne parle pas des structures nombreuses et onéreuses pour la restauration ou autres plaisirs sucrés, et la boutique pour faire chauffer la CB pour les inconditionnel(le)s.
Les hôtels ont aussi poussé à proximité du parc comme des champignons, le zoo ressemblant alors plus à un parc d’attraction pour touristes oisifs : business business , quand tu nous tiens … ! Coté déjeuner, on a largement préféré profiter de l’aire de pique-nique abritée et équipée à l’extérieur du parc, cette solution ayant le mérite d’exister.
Quelques serres permettent de découvrir des ambiances tropicales et ses autochtones végétaux et animaliers, dont les signes qui nous ont bien fait rire !
Le spectacle de rapaces est superbe avec le ballet incessant des différents oiseaux présentés : des aigles aux condors en passant pas les faucons, milans, pélicans et cigognes. Bon, j’ai vu personne sur le dos des aigles qui m’ont fait penser au film le Hobbit, le guerrier Roc du jeu Rune Age ou bien les créatures ailés du jeu de cartes Le Seigneur des Anneaux !
Le spectacle des otaries (nouveauté et donc encore en rodage) est largement moins intéressant et plutôt banal quand on a déjà vu celui de parcs plus spécialisés comme Marineland. A noter que plusieurs animations spécifiques sont programmées autour des enclos des animaux sujets des explications : difficile de tous les faire en une journée où l’on ne compte plus les kms arpentés, et parfois plusieurs fois autour du même enclos !
J’ai parfois eu l’impression de jouer à Fauna en gagnant à tous les coups puisque il suffisait de lire les réponses directement sur les panneaux très bien réalisés et qui outre de donner beaucoup d’informations sur les mensurations et régions d’origine des animaux, précisaient aussi le niveau d’extinction de l’espèce sur la planète.
Jour 3 : Azay-le-Rideau, Bourgueil, Saumur et Tours
Nous décidons de visiter le château d’Azay-le-rideau en fin de matinée et nous sommes d’emblée déçus de découvrir l’immense échafaudage entourant la majeure partie des façades et ce jusqu’à bien au dessus des hauteurs des tours, un sacré édifice d’ailleurs ! Les travaux de réfection sont en cours, la toiture comprise !
Mais nous bénéficions de quelques lots de consolation : le prix d’entrée en baisse (bonne initiative à saluer) et une visite guidée intéressante !
L’après-midi est consacrée à la tournée des caves pour les uns et le parc aquatique de Tours pour les autres, dont les enfants.
Nous nous rendons d’abord dans le village de Bourgueil situé au nord-ouest de Tours. Il s’agit d’un vignoble bien connu de la région sur la rive droite de la Loire et qui offre des vins rosés et surtout des vins rouges légers appréciés, notamment le cru du village voisin Saint-Nicolas de Bourgueil.
La dégustation se déroule à la maison des vins de la ville qui fut également la maison d’enfance de l’acteur Jean Carmet.
Nous dégustons ainsi différents millésimés de l’appellation avec les explications de la tenancière sympathique, permettant de choisir le plus adapté à son goût.
Nous repartons avec du rosé et du rouge, plus du jus de raisin pétillant qui fera pas long feu à la table des enfants.
En parlant de vin, cela me fait penser que je n’ai jamais testé deux jeux traitant de ce thème : Vinhos et le récent Viticulture.
Notre escapade bucolique de poursuit avec la visite de la jolie ville de Saumur, en commençant par une balade autour de son château qui domine la ville.
Nous nous trouvons de nouveau à la maison des vins de la ville avec une dégustation bien sympathique. Je jette mon dévolu sur du vin rouge de la ville et des coteaux du Layon, un excellent vin blanc moelleux de la région dont le vignoble se situe en réalité un peu plus loin, plus à l’ouest de Saumur.
Nous rejoignons le reste de la troupe à Tours que nous visitons en début de soirée.
Je tombe d’admiration en découvrant la cathédrale Saint-Gatien , un bijou d’architecture mélangeant art roman et gothique.
La surprise est encore plus grande lorsqu’on entre dans l’enceinte qui abrite de magnifiques vitraux dans lesquelles les derniers rayons du soleil de la journée viennent créer un kaléidoscope de lumière.
La cathédrale est simplement magnifique et me donne envie de ressortir de vieux jeux comme Fresco, Troyes ou Les piliers de la terre…
Nous déambulons dans la longue rue Colbert animée et pourvue de nombreux restaurants à la cuisine variée. Nous dinons à la terrasse de l’un d’eux recommandé par le guide du routard : « Le lapin qui fume« , un établissement très accueillant notamment grâce à une serveuse hyperactive, sympathique et très chaleureuse. Coté cuisine, le choix est restreint mais les plats servis sont plutôt bons : une bonne adresse.
La fin de soirée achève cette journée bien remplie par une promenade digestive nocturne jusqu’au quartier du Vieux-Tours.
Jour 4 : Chinon, château du Rivau, Champigny sur Veude, Richelieu, les jardins de Villandry
La découverte de Chinon représente notre première étape de la journée et la balade fut bien agréable.
La ville est doté d’une belle forteresse médiévale qui domine la ville.
Quelle fut pas ma surprise de découvrir un jeu de l’oie géant dans une grande salle d’accueil sur le thème de la légende du roi Arthur : une excellente initiative pour accueillir petits et grands autour d’un jeu ! Ce parcours ludique est couplé à une exposition temporaire sur la légende du roi Arthur ouverte du 25 Avril au 15 Novembre 2015.
Diaporama du jeu de l’oie géant qui est proposé dans une grande salle décorée par de grandes tentures mettant en relief des illustration géantes renforçant le thème et l’atmosphère médiévale de la pièce.
Plusieurs jeux de plateau sont basés sur le jeu de l’oie mais en plus thématisé : Talisman qui se déroule dans univers médiéval fantastique et Relic dans l’univers post-apocalyptique Warhammer 40000.
La balade dans les rues désertes de Chinon est agréable avec la découverte de plusieurs maisons à colombage et plusieurs belles églises qui valent le détour.
Notre périple se poursuit dans la campagne avoisinantes en direction de Richelieu et nous faisons un stop rapide au château et jardins du Rivau, un bien bel ensemble.
L’arrêt pique-nique est organisé au charmant village de Champigny-sur-Veude, dans un décor de verdure digne d’un tableau impressionniste, la Veude, affluant de la Vienne, se faufilant dans ce cadre naturel hors pair.
Le village abrite aussi une sainte-Chapelle dédiée à Saint-Louis et qui est dotée de beaux vitraux. Elle fut sauvée de justesse de la démolition du reste de tout l’édifice par Richelieu, le cardinal voisin jaloux de tant de splendeur.
Le passage dans la ville de Richelieu est l’occasion d’une longue balade dans l’immense parc du château dont il ne reste presque plus rien. Il n’empêche que la promenade est un délice alors que la ville elle-même est plutôt décevante et plutôt dénué d’intérêt si ce n’est l’enceinte de la ville encore intacte et les façades de la grande rue.
Nous terminons la journée par la visite en fin d’après-midi des splendides jardins du château de Villandry qui sont entretenus par moins de 10 jardiniers actifs toute l’année. Le résultat magnifique est à la hauteur de l’effort avec des massifs fleuris de tulipes multicolores côtoyant des haies taillées au millimètre dans des formes géométriques surprenantes ! Des salades et des légumes sont aussi de la partie.
Cette balade au milieu de ce dédale fleuri me rappelle un jeu traitant de recrutement de nobles dans la cour du roi : Palais Royal. Le thème des jardins est d’ailleurs présent dans plusieurs jeux de société pour enfants alors qu’aucun n’existe à ma connaissance pour un public plus adulte et expert. Un créneau pour les auteurs-créateurs ?
Cette visite mérite bien un petit diaporama de photos !
Jour 5 : Futuroscope
La visite du parc du Futuroscope était une étape incontournable et promise aux enfants. J’avais déjà visité ce parc il y a plus de 15 ans avec un souvenir mitigé. Le parc a depuis bien changé en proposant de nouvelles attractions plus intéressantes et variées.
Par contre, les queues interminables sont toujours au rendez-vous sur les attractions les plus prisées, comme celle d’Arthur et les Minimoys que nous décidons de tester d’entrée de jeu. Les décors présentés au cours de la file d’attente permettent de patienter mais l’aventure en 4D, même étonnante, est plutôt rapide et avec des images de qualité moyenne. Les effets dus aux sièges dynamiques sont en revanche bien réussis.
Les films et lieux les plus intéressants :
- La Vienne dynamique : très bien, on participe à un rallye touristique mouvementé à bord de sièges dynamiques !
- Le petit prince : mon attraction préférée : un beau voyage poétique !
- Dynamic ! : une course poursuite en moto effrénée et plutôt remuante !
- Danse avec les robots : très apprécié des enfants mais extrêmement rapide (1’30 »)
- Chocs cosmiques : planétarium original montrant les collisions cosmiques racontées par Lorant Deutsch : très bien
- Les Ailes du courage : film 3D relatant l’histoire vraie (mais romancée) du pilote Henri Guillaumet au cœur de la Cordillère des Andes, un petit Aéropostale ?
- l’Arena fun Xpériences : jeux délirants entre sports et divertissement, avec des jeux vidéos et des toboggans en tube : sensations garanties !
- Gyrotour : pour prendre un peu de hauteur !
Les films et lieux moins intéressants :
- La machine à voyager dans le temps mettant en scène les lapins crétins dans différentes époques de l’histoire : bien fait mais bof bof, ravira les plus jeunes (le passage rapide est à conseiller pour éviter la file d’attente).
- Mission Hubble : sujet intéressant sur l’ultime mission de réparation de 2009 du télescope spatiale mais le film est dénaturé par des intermèdes TV et des images de qualité moyenne, dommage !
- 8ème continent le jeu : une exposition de Maud Fontenoy est proposée dans la queue : elle revient sur ses exploits (traversée des océans à la rame) et la pollution marine, expo bien plus passionnante que l’attraction elle même où l’on tire tous au pistolet laser sur des objets polluants, assis sur des scooters immobiles afin de marquer des points !
- Sous les mers du monde : film IMAX dans un dôme d’une qualité visuelle étrange faisant mal à la tête (on n’était pas les seuls à se faire cette remarque…)
On a fait l’impasse sur quelques attractions et on a malheureusement manqué les quelques créneaux horaires disponibles d’une nouvelle attraction à l’essai s’intitulant « le cube » qui devrait bientôt ouvrir à temps plein.
Le spectacle nocturne vaut le détour avec des animations sur jets d’eau magnifiques. Même s’il est destiné à un large public, les plus jeunes seront les plus comblés par l’histoire du conte puéril.
Cette dernière séance achève une journée harassante mais tout de même bien sympathique et qui a eu le mérite de contenter chacun des membres de la troupe aux centres d’intérêt parfois divergents !
Après consultation sur le web des infos sur le télescope Hubble, je ne résiste pas à vous montrer ses meilleurs clichés (dont un intrus que vous n’aurez pas de mal à identifier…) qui interpellent laissant admiratif et pensif : n’y aurait-il pas une autre civilisation extraterrestre parmi toutes ces étoiles lointaines ?
Jour 6 : Château de l’Islette, Balade en vélo au bord de la Loire et de l’Indre, château d’Ussé
On décide de passer notre dernière journée de façon plus reposante en calmant le rythme des visites et préparant notre départ fixé au lendemain.
On profite ainsi en matinée des infrastructures de notre lieu de résidence : piscine, hammam… pour mieux repartir l’après-midi !
On fait un arrêt impromptu au château de L’Islette (proche d’Azay le Rideau) qui ouvre exceptionnellement pour une fête privée à laquelle nous ne sommes pas invités ! On se fait gentiment reconduire à l’entrée par le maître des lieux et profite pour effectuer quelques clichés. Le site ouvre ses portes seulement à partir du 1er Mai.
Nous sommes encore chanceux côté météo puisque malgré un temps nuageux, le soleil est toujours de mise ! On en profite donc pour louer des vélos au village de Bréhémont qui abrite un port sur la Loire.
On s’offre ainsi une balade insolite en bord de Loire et de l’Indre qui nous conduit au château de Vigny-Ussé.
Ce château a inspiré celui représenté dans le conte de « la belle au bois dormant » : un air de famille avec ceux des parcs de Disney est donc décelable.
Le domaine contient une belle chapelle et des bâtiments annexes intéressants : caves, anciennes écuries avec l’exposition de vieux attelages et des beaux jardins. La balade dans les pièces du château et sur le chemin de ronde de ses remparts sont également à faire, quelques scènes y sont représentées avec des personnages en cire. Seul ombre au tableau : le prix exorbitant d’entrée au site : 14 Euros !
Bilan et récapitulatif des lieux visités sur la carte
Notre escape en Touraine fut donc des plus agréable, agrémentée de visites variées et sous le soleil la plupart du temps. Un facteur chanceux qui a contribué à embellir les vacances mais je reste persuadé que la région vaut largement le détour même sous la pluie, car elle recèle de nombreux atouts et lieux intéressants à foison que nous n’avons pas tous pu découvrir, loin s’en faut !
N‘hésitez pas à laisser vos commentaires et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Zuton
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