Gre Summer Game Camp 2017 : le reportage !


Des week-ends ludiques comme le « Gre Summer Game Camp », il en faudrait un à toutes les saisons pour satisfaire les appétits ludiques des uns et des autres amis grenoblois !

Ce regroupement d’amis joueurs de la région Grenobloise a été initié et organisé par par nos 2 « Géos » AC & Virge dans le gîte montagnard « Le Sardonnier », situé au hameau de la Sardonne de Oz-en-Oisans, le dernier week-end de Juillet 2017.

Il a donné lieu à des rencontres et joutes ludiques diverses et variées pour une douzaine de joueurs et joueuses passionné(e)s, le tout dans une ambiance détendue et la bonne humeur générale !

Stéphane alias Wraith75 était de nouveau l’invité lointain (une certaine contrée belge) de ce week-end dont je vous propose de relater mes expériences ludiques !

Before Gre Summer Game Camp : Grand Austria Hotel

 

Un « before » est forcément orchestré et à défaut de se trouver dans le gite, on visite en semaine l’hôtel autrichien de Grand Austria Hotel , en compagnie d’Olivier et Virge.

Le jeu est dans son style vraiment excellent : c’est un coup de cœur immédiat (même si je me doutais bien qu’il allait me plaire) . J’ai beaucoup aimé et tout a roulé pour mes clients, à la limite de l’indécence côté score (209* 131 132). les combos sont légion, les tours sont fluides sauf pour le 1er joueur (comme décrié à juste titre) car il doit attendre après sa première action que tout le monde joue pour réaliser sa seconde action. Fort heureusement cette attente passe encore à 3 joueurs alors que jouer à 4 semble proscrit à cause de cette raison.

On a joué avec le « setup » de base, les plateaux joueurs côté nuit identiques et les tuiles empereur conseillées pour une partie pour débutants.

La re-jouabilité est élevée avec les différentes tuiles empereur , les cartes objectifs communs et les nombreuses cartes personnages ayant chacun un pouvoir spécifique respectant pour la plupart le thème.

Les dés peuvent être capricieux et inintéressants selon l’état de notre développement (comme par exemple devoir préparer des chambres alors qu’aucun dé n’est présent sur l’action correspondante)…utiliser le 6 (permet de réaliser n’importe quelle action en payant 1 pièce) ou l’action passer devient alors indispensable.

Par contre je me demande si le développement de ses chambres ne serait pas identique d’une partie à l’autre car l’argent étant primordial, terminer le groupe de chambres rouges du bas de son hôtel me semble un passage obligé pour obtenir le bonus d’argent et se refaire une cagnotte indispensable pour continuer à se développer . A vérifier sur les parties suivantes, le verso des plateaux hôtel devraient pallier à ce problème en proposant des développements asymétriques qui se marient ou pas avec les objectifs politiques.

Virge a subi les foudres de l empereur lui faisant perdre toutes ses ressources en age 2 (elle aurait du passer ce que j’ai fait à ce même tour car les dés étaient défavorables), vraiment handicapant…

J’ai noté de grossières coquilles dans le livret de règle VF et il manque une grande aide de jeu par joueur : on n’a pas cessé de se passer le livret pour comprendre le pouvoir de certaines cartes..

La comparaison avec Lorenzo des mêmes auteurs est indéniable coté combo, le jeu ne fait tout de même pas doublon car les sensations ludiques sont différentes et dans un tout autre univers.

J’ai refait une partie 2 jours plus tard à 2 joueurs avec 6gale et le même plaisir était au rendez-vous !

Je m’attendais à un bon jeu au vu des critiques dithyrambiques, j’ai patienté jusqu’à la sortie de la VF de Funforge qui s’est fait clairement attendre, tous les ingrédients d’une potentielle déception étaient présents mais non, au final je suis conquis par ce GAH !

PS: Virge trouve que la pochette du jeu lui fait penser au film The Grand Budapest Hotel : elle me donne ainsi envie de regarder ce film que je ne connais que de nom.

Gre Summer Game Camp : Jour 1

 

Après une installation rapide au gite le vendredi en fin d’après-midi, nous lançons un jeu pour les premiers arrivants : le jeu de cartes de deck-building cousin de Star Realms, à savoir Hero Realms dans une configuration à 6 joueurs en équipe de 3 contre 3.

Toujours aussi plaisant, les cartes sont magnifiques, les combos aussi. L’aspect coopératif en se refilant des cartes est primordial et a été bien efficace dans notre camp (Olivier, Stéphane, Zuton).

La partie a été du coup assez rapide avec l’empereur adverse joué par Denis terrassé sous les coups de butoir.

Nous enchainons par 3 petits jeux :

 

Time Bomb : rapide et sympa

 

 

 

Deep Sea Adventure : un stop ou encore plaisant ou ça couine sec si j’ose dire mais au fond de l’eau)

et A Fake Artist Goes to New-York , un jeu japonais où l’on trace tous une partie d’un dessin pour découvrir l’espion (très fun, un jaguar s’est par exemple transformé en vache…).

 

 

 

 

 

Pixie Games a la bonne idée de le distribuer en France ces 2 derniers jeux.

Le gros jeu de la soirée pour moi et quelques amateurs de jeux de gestion se nomme Russian Rail Roads . Je l’avais découvert seulement quelques semaines plus tôt alors que la sortie du jeu date de déjà plusieurs années. Notre partie se joue à 4 joueurs en compagnie de AC, Denis et Hubert.

Il s’agissait donc de ma seconde partie (sans compter celles sur BGA) qui s’est déroulée comme sur des rails (facile, je sais) : je suis premier joueur (merci Chwazi) et recrute le premier conducteur disponible qui oriente ma stratégie vers les usines.

Je reste concentrer sur ce développement « usine » qui s’avère très payant, surtout avec le deuxième passage du 2ième jeton activant les usines (obtenu en bonus).

Je remporte ma première victoire, notamment grâce au bonus conducteur de fin de partie (qui est vraiment important) et mon développement usine à outrance. (Zuton 354, Denis 305, AC 287, Hubert 250).

La fin de soirée se termine comme il se doit par le jeu de carte Red7, toujours aussi plaisant.

Gre Summer Game Camp : Jour 2

 

Il est samedi et les gros jeux sont de sortie… trop gros et trop long pour les mal réveillés dont je fais partie… à commencer par un Terraforming Mars lancé par Victor, version de luxe SVP…

et un Anachrony proposé par Chris qui durera durera au plus grand plaisir des joueurs attablé(e)s conquis mais qui feront peu de jeux en nombre dans la journée :

De notre côté, nous découvrons Shadowscape , à 3 joueurs, en compagnie d’Olivier et Stéphane aux explications, un jeu d’aventures dans un donjon fraichement reçu d’un Kick Starter :

Le terrain de jeu est composé de 25 cartes pièces formant un donjon, le thème du jeu est issu de l’univers de Mistfall du même auteur chez l’éditeur NSKN.

L’installation est laborieuse car il faut au préalable trier tous les types de cartes et il y’en a des tonnes, la plupart bifaces.

Chaque joueur incarne un héros chargé de réaliser des quêtes, se déplacer, fouiller et trouver des trésors pour acheter de l’équipement, combattre de vilains monstres , le tout avec l’activation de cartes action propres à son personnage, au nombre de 4 au départ.

Nous jouons une partie en compétitif alors que les cartes comportent des effets à ignorer pour des parties en mode collaboratif.

L’astuce consiste à activer le pouvoir d’une carte devant soi et éventuellement booster son action avec d’autres cartes, la carte étant ensuite retournée et donc plus disponible pour le tour suivant. On effectue 2 cartes actions principales à son tour, le plus souvent se déplacer puis combattre / fouiller mais d’autres type d’actions sont possibles comme se soigner. En effet, les blessures infligés par les monstres de 3 types sont posées sur nos cartes, nous empêchant de les utiliser, le soin est donc important. Éradiquer un monstre permet de récupérer son trophée que l’on peut défausser pour réussir une quête demandée ou bien récupérer une carte d’action supplémentaire parmi 4 à l’étalage en dépensant plusieurs trophées.

Les monstres sont activés à l’issue du tour de chaque joueur ; ils se déplacent et attaquent le joueur le plus proche, à distance pour certains.

La pile de quête (nommé « whispers ») se vide faisant apparaitre un boss final placé au hasard parmi 5 qu’il faut tuer en une seule attaque. On tombe sur un dragon avec 8 points d’armure , tâche impossible à réussir lorsque son héros produit 7 points de dégâts possible au mieux. On a décidé de le tuer en collaborant pour éviter une partie trop longue. (Après vérification, il faut vraiment le tuer d’un seul coup !)

Le jeu est vraiment plaisant avec ses nombreuses possibilités, la gestion des monstres rend la partie très vivante : mon coup de cœur du week-end !

La boîte du jeu possède un petit format mais regorge de matériel et différents modes de jeu (compétitif, collaboratif, solo, scénario) : un jeu aussi riche dans une si petite boite, c’est rare !

Suite à ma demande, l’éditeur NSKN Games m’a gentiment envoyé gratuitement le kit de figurines pour un article type Just Played en préparation pour Ludovox, à suivre…

A noter qu’un autre jeu en VO (anglais) et proposé par Hubert a tourné avec un plateau formé de 5×5 cartes : Gloom of Kilforth 

 

Notre second jeu de la journée est une course cycliste : Flamme rouge, toujours en compagnie d’Olivier et Stéphane.

Déjà testé à Cannes avec un avis mitigé, cette partie me réconcilie avec le jeu : on s’est bien amusés à se tirer la bourre, Olivier un peu mieux que nous deux !

L’après-midi débute par un Lorenzo que je fais découvrir à Victor, Sophie et Denis dans une configuration de base, sans les leaders mais avec la petite tuile ressource placée côté asymétrique et imbriquée dans notre plateau individuel.

 

Denis, souvent premier joueur, nous a rendu les manches difficiles avec des jets de dés pourris alors qu’il possédait plein d’assistants et nous pas, puis un jet excellent lorsque nous avions plein d’assistants et pas lui : infernal et machiavélique le Denis  !

Nous avons tous satisfait les exigences de l’Église avec des axes de stratégie de développement différents.

Je m’oriente pour ma part vers les territoires mais j’ai du mal à recruter des personnages par manque de sous.

La partie se solde par une victoire assez large de Denis puis Sophie, Zuton et Victor.

Le jeu est toujours aussi plaisant même si les choix sont parfois cornéliens et qu’il manque toujours une ressource pour activer une super combo puissante…

En fin d’après-midi ou début de soirée (on perd un peu la notion du temps), nous tentons de réaliser les vitraux de la célèbre basilique Sagrada Familia de Barcelone avec le jeu de dés Sagrada.

Le principe est basé sur le draft de jolis dés colorés et de l’optimisation de leur positionnement dans notre vitrail spécifique à compléter, en commençant par un bord puis en s’étendant à partir du premier dé placé.

Des cases de notre vitrail demandent des dés d’une couleur ou d’un chiffre bien déterminé corsant l’exercice mental et le choix des dés, pour nous mais aussi pour bloquer les joueurs suivants. L’autre contrainte générale à respecter exige de ne pas placer 2 dés adjacents orthogonalement de même couleur ou de chiffre identique, il faut donc bien veiller à ne pas s’auto-bloquer !

On peut activer des cartes artisans avec nos gemmes, ils permettent des permutations, échanges de dés ou autres pouvoirs qui peuvent s’avérer bien pratiques vers la fin lorsqu’on est bloqué. Les gemmes non dépensées rapportent des points de victoire en fin de partie.

Le but est de marquer le plus de points selon un objectif personnel caché et d’autres objectifs communs à tous les joueurs.

L’ordre du tour est similaire à Grand Austria Hotel : le premier joueur choisit un dé puis les joueurs en sens horaire jusqu’au dernier joueur qui en choisit deux puis en sens inverse les joueurs prennent un dé. Autant dire qu’au deuxième tour du premier joueur , le choix est restreint.

Les 10 tours passent très vite et de façon fluide : on s’amuse bien à tenter d’optimiser notre vitrail tout en essayant de ralentir la progression de ses adversaires…

Le résultat final est réussi avec de beaux vitraux colorés et des scores serrés : Virge 61, AC 60, Zuton 57 et Victor 45 (les gars ont joué « gentlemens »…non, pas tapé les filles…).

La rejouabilité est au rendez-vous grâce aux nombreuses fiches vitraux de différente difficulté à glisser dans son plateau individuel, ainsi que les cartes objectifs et artisans variées.

Un vitrail de la vraie Sagrada Familia, la conception des plateaux individuels s’en est grandement inspirée.

Sagrada est donc un bon jeu léger, rapide et grand public.

[mode joueur qui râle ON] il est dommage que la version KS ait oublié de rajouter les dés supplémentaires pour un 5ième joueur alors que la boite propose bien un plateau supplémentaire…[mode joueur qui râle OFF]

Pendant ce temps, un Colony est en cours, un jeu de cartes et de dés qui me fait bien envie d’essayer :

Après un diner aussi tardif que sympathique, nous voilà déjà à minuit et de nouveau en quête d’une nouvelle expérience ludique alors que les premières marmottes vont dormir (des marmottes qui se vengeront le lendemain matin pour réveiller les ours ronfleurs en manque de sommeil…). On cherche un jeu à la fois fluide, intéressant, immersif et pas trop long ? Je propose logiquement les Pillards de la Mer du Nord qui répond parfaitement aux critères.

 

Nous installons donc le jeu de vikings en compagnie de Virge, Denis et Victor. Le principe du jeu est simple : chaque joueur possède à son tour 2 actions par tour au village en posant un ouvrier et en en reprenant un autre ou bien une seule action de pillage en dépensant les provisions (et or pour les pillages lointains) tout en respectant les prérequis du nombre de membres d’équipage dans son drakkar. Les actions au village sont variées et permettent de développer notre équipage : obtenir des pièces à l’orfèvrerie, des provisions au moulin, des cartes à la grande porte, recruter des membres d’équipage en les payant, transformer de la pierre ou de l’or en armement à l’armurerie, activer le pouvoir à effet immédiat d’une carte en main, faire une offrande au Jarl…

Comme d’habitude, la partie débute lentement, chaque joueur tentant de former son équipage pour piller les ports. Et comme d’habitude, j’ai des cartes moisies si bien que je pille Denis (qui galérait aussi en découvrant le jeu) en lui volant 2 provisions (ma cible initiale était Virge mais elle a tout juste tout dépensé avec sa première attaque sur un port). Cette vile attaque a le mérite de réveiller et galvaniser Denis qui m’envoie son vengeur suite à un pillage (et qui commence à comprendre le jeu : on le reverra plus sur la piste de score) : on est bien dans le thème ! Plusieurs attaques entre joueurs auront lieu en début de partie puis tout le monde se calme et se concentre sur les pillages plus lointains avec un effet course à gérer.

La fin de partie est tendue et la victoire se joue entre Denis et Victor qui finalement cède : Denis 48, Victor 45, Virge 35, Zuton 30 (oui, je sais, un score minable…).

Le jeu est plaisant et surtout très rapide mais je trouve que les parties ont la fâcheuse tendance à toutes se ressembler, la linéarité du jeu étant imposé par des pillages de plus en plus lucratifs. En effet, on cherche dans un premier temps à recruter les cartes personnages donnant des bonus de développement au village (la fourragère apportant +1 provision au moulin, la bijoutière donnant +1 pièce, le recruteur -1 pièce pour recruter un membre d’équipage sur son drakkar),…on forme son équipage puis on pille avec des vikings de plus en plus puissants donnant des PV supplémentaires tout en faisant monter son niveau d’armement, puis on tente de terminer par sacrifier le plus possible de membres de son équipage sur des valkyries pour progresser sur cette piste à points. Les offrandes au Jarl sont plutôt délaissées car moins lucratives en PV que les pillages sur les monastères ou les forteresses mais donne quand-même des PV qui peuvent faire la différence sur le score final.

Le jeu manque aussi de diversité coté personnages et profondeur stratégique, des petits défauts que devraient corriger les extensions à venir chez Pixie Games (encore eux !).

Il n’empêche que je ressors toujours ce jeu avec plaisir, même si j’y gagne que rarement !

Pour finir cette magnifique journée ludique, quoi de mieux qu’un jeu d’ambiance à 2h du mat’ réunissant tous les « couche-tard » : Qui paire gagne

Bien m’en a pris de louer ce jeu à la ludothèque de mon CE sur les conseils de collègues car j’étais très sceptique, la pochette semblant proposer un jeu très puéril. Il l’est mais marche aussi vraiment bien avec des adultes délirants un tant soit peu et ce fut bien le cas sur notre partie hyper fun.

L’idée du jeu est simple : chaque joueur associe secrètement des paires les plus populaires sur la base de 11 cartes imagées étalées, dans le temps imparti par le sablier, puis on compare les résultats : les joueurs marquent des points s’ils ont des paires communes, tout comme la dernière carte appelée « pot pourri » où les points sont doublés.

Stéphane n’a pas daigné participer directement au jeu mais il a su dynamiter dynamiser l’ambiance qui ne manquait déjà pas !

Notre partie fut ainsi hilarante avec des fous rires successifs sur les justifications loufoques de nos choix (si si la lune et la terre c’est pareil !) et parfois des façons de penser commune avec d’autres joueurs, osant des associations insoupçonnées : une superbe ambiance ! Je ne sais plus qui a gagné et c’est tout à fait anecdotique pour ce genre de jeu !

L’excitation étant à son comble après, impossible d’aller dormir après ce jeu et il a fallu quelques manches d’un Red7 (comme la veille) pour nous calmer et aller se reposer quelques heures !

 

 Gre Summer Game Camp : Jour 3

Le réveil est difficile et s’opère doucement au milieu des sons de l’installation de Vinhos effectué par Victor.

 

Vinhos est un peu « too much » pour moi de bon matin et je préfère participer à une partie à 6 du jeu Ethnos (de Paolo Mori, l’auteur d’Augustus) un jeu de conquête de royaumes que j’avais déjà bien apprécié sur ma partie découverte, me donnant l’occasion de jouer avec Chris, France et Bruno. AC et Denis sont aussi de la partie.

Il s’agit d’un jeu de gestion de main de cartes et placement sur un plateau dans un univers médiéval fantastique pour obtenir des majorités lors des décomptes qui ont lieu à l’issue de chacune des 3 manches.

On peut poser son jeton de contrôle sur le plateau en découvrant de sa main une séries de cartes de même tribut ou de même couleur. La couleur de la dernière carte révélée de la série (le leader) détermine la région d’accueil de son jeton et le nombre de cartes de la série doit être supérieur au nombre de jeton déjà posés à sa couleur, on réalise ainsi des piles de jetons de contrôle dans les différentes régions afin d’en obtenir la majorité.

Le tour de jeu est simple : soit on recrute un allié en prenant une carte du marché, soit on en pioche une à l’aveugle de la pile ou soit on pose une série de carte pour se placer sur le plateau, sachant qu’une limite de carte en main de 10 cartes est à respecter, forçant ainsi la pose.

Plusieurs particularités du jeu en font toute sa saveur. La première est que le décompte en points de chaque région en fin de manche est établi en début de partie selon des valeurs de jetons variables (les marqueurs de contrôle) : une région peut ainsi s’avérer attractive seulement en début, milieu ou fin de partie, rendant la concurrence sur les majorités très dynamique et différente à chacune des 3 manches.

Le second point est que dès que l’on pose des cartes pour réaliser une série, on doit mettre à disposition toutes les autres cartes restantes de sa main (sauf avec le pouvoir de l’archer), ouvrant ainsi le jeu à ses adversaires à l’affut, trop heureux de profiter de l’aubaine.

Enfin, le pouvoir spécifique de chaque peuple s’applique lors de chaque pose de séries, offrant de nouvelles opportunités et renouvelant bien les parties.

Le marché se vide très rapidement si bien qu’au bout de quelques tours on se met tous à piocher en espérant tirer la bonne carte (et pas le dernier dragon mettant fin immédiatement à la manche en cours) ou à prier que le joueur nous précédant pose sa série pour réalimenter le marché avec des cartes convoitées. Cette opération de « sur-pioche » survient surtout durant les 2 dernières manches où l’on doit forcément effectuer des séries plus longues pour pouvoir se placer sur les régions, tâche plus difficile à réaliser.

Le jeu propose d’autres manières de scorer comme l’échelle de points selon le nombre de cartes posées et la stratégie peut différer en fonction des pouvoirs des peuples mis en jeu (choisis au hasard en début de partie).

L’alchimie fonctionne bien : c’est rapide, nerveux, fluide et scores finaux serrés. Le hasard est certes très présent mais il faut prendre le jeu pour ce qu il est : un jeu simple de majorité et familial avec quelques combos selon les peuples…

Une VF semble se profiler chez Edge : une bonne nouvelle !

Après un déjeuner extérieur au soleil, le week-end s’achève par une partie du jeu polonais Dice Brewing que j’avais réclamé à Stéphane :

Il s’agit d’un jeu de ressources et de dés dans lequel chaque joueur s’évertue à réaliser des recettes de bière à base d’ingrédients symbolisés par les dés qui servent également pour son développement.

Chacun gère son pool de dés et tente d’améliorer sa brasserie et/ou réaliser les recettes demandées par des cartes bière. Le thème est très sympa et la concurrence est rude !

Le matériel est plutôt sommaire et la lisibilité du jeu plutôt difficile, ce qui nous empêche pas de brasser de bonnes bières, synonyme de points de victoire.

C’est effectivement Stéphane notre belge national qui remporte la mise (alors qu’il n’aime pas la bière : un comble !) avec 39 PV, suivi de AC (36 PV), Denis (30 PV) et votre serviteur (29 PV)

Voilà, c’est déjà la fin du week-end pour Stéphane et moi alors que d’autres joueurs se lancent encore dans d’autres dernières joutes ludiques : Automobiles, Alchimistes

Le week-end est passé à une vitesse folle et aura été riche en plaisir ludique, rires et rencontres ! Top !

Before de l’After : Orléans Invasion

Oui, le « before » de « l’after » est une partie d’Orléans Invasion que je propose en semaine chez moi : Virge, AC, et Denis ont répondu à l’appel pour défendre la ville !

L’installation du jeu m’a pris un certain temps mais il en vaut la chandelle car notre partie fut très réussie : on a presque entrevu la victoire que l’on croyait tous inaccessible à 2 manches de la fin : très bonne version coopérative du jeu de base !

Pour cette première, j’ai retiré les événements les plus violents et on joue avec les personnages faciles, j’hérite du pêcheur et me perfectionne en batelier puis choisit l’école (un batelier remplace un autre personnage) comme bâtiment afin de les rentabiliser.

Les rôles sont bien distribués selon son perso comme Denis qui s’occupe des forts à construire sur les villes extérieures avec sa carriole et s’orientant vers la technologie. Virge progresse sur la piste des livres et rentabilise bien son restaurant pour établir le magot de la ville. AC s’occupe de remplir les entrepôts de la ville avec les caisses de marchandises demandées.

Belle partie tendue en réussissant tous les objectifs sauf un, celui des chevaliers à envoyer aux remparts où il en manquait plusieurs…

Le bâtiment palatin est carrément cher pour copier un bâtiment d’un partenaire, on l’a surtout activé au dernier tour avec les actions inutilisées de Denis, mais notre organisation réglée dès le début de partie n’a pas suffi pour sauver la ville de l’invasion… certains événements néfastes nous ont bien pourris comme celui demandant de payer 5 pièces pour ne pas retourner à Orléans, effet que Denis a malheureusement subi.

 

Après réflexion, je me dis que je n’ai pas suffisamment épuré mon sac en envoyant ces fameux chevaliers au combat : ils sont restés inactifs dans mon sac en martyrisant tous les autres personnages….polluant mon bag… se refiler des perso pourrait peut-être aider aussi mais coûteux comme ce palatin qui ne doit pas être présent pour rien…

En tout cas, on a tous bien aimé le jeu malgré la frustration de la défaite et j’ai comme l’impression qu’on veut tous notre revanche !

After du Gre Summer Game Camp

Bon, l’After a bien fini par arriver avec les joueurs pouvant se libérer en cette soirée du vendredi !

Il s’est déroulé au parc des Vouillants autour d’un pique-nique des plus sympathiques et a été jalonné par une pétanque trop tardive, terminée à la faible lumière des lampes de poche.

Il s’est clôturé par une partie nocturne du dorénavant indémodable Qui paire gagne, à l’orée de la forêt peuplée de chauves-souris et autres monstres qui ont du nous prendre pour des fous en entendant toutes nos sottises et nos rires aux éclats.

Une bien belle soirée concluant une magnifique semaine ludique !

 

Merci à AC et Virge pour l’organisation et à tous les participants qui ont permis de rendre cette rencontre ludique plus que réussie !

Le Gre Winter Camp 2017 vient parait-il…


À bientôt pour de nouvelles aventures ludiques !

Zuton

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